Antipsychotiques atypiques dans le traitement de la schizophrénie : multithérapie et dose élevée

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Numéro de projet :
HO503-000

L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) a entrepris un projet sur l’utilisation optimale afin d’évaluer le retentissement clinique et économique des antipsychotiques atypiques en association ainsi que de leur emploi à dose élevée dans le traitement de la schizophrénie chez l’adolescent ou l’adulte. Voici les éléments clés du projet actuel :

  • évaluer l’efficacité et la rentabilité d’associations d’antipsychotiques atypiques et de leur emploi à dose élevée dans le traitement de la schizophrénie.
  • formuler des recommandations ou des conseils sur l’utilisation optimale de ces médicaments.
  • cerner les lacunes dans la pratique clinique actuelle et proposer des interventions fondées sur des données probantes pour les combler.
  • soutenir la mise en œuvre de ces interventions.

L’ACMTS invite les intervenants concernés à fournir des observations lors d’étapes clés des projets sur l’utilisation optimale.

En évaluant les données probantes et élaborant des rapports, des recommandations et des outils sur l’utilisation optimale, l’ACMTS fournit aux professionnels de la santé, aux décideurs et aux patients les ressources factuelles dont ils ont besoin pour une prise de décisions éclairées.

Un comité d’experts (soit le Comité d’experts en examen du SCPUOM), dont les membres proviennent de partout au Canada, a été établi afin d’aider l’ACMTS à fournir des conseils sur les pratiques exemplaires en matière des antipsychotiques atypiques dans le traitement de la schizophrénie au Canada à dose élevé et en multithérapie.

Messages clés

Les travaux de l’ACMTS sur ce projet ont mené aux messages clés suivants :

  • Lorsque le patient atteint de schizophrénie ne répond pas suffisamment à un antipsychotique, il est recommandé d’augmenter la dose, dans l’écart posologique établi, ou de remplacer l’antipsychotique par un autre; la clozapine est alors une option à envisager.
  • La prescription d’un antipsychotique à une dose élevée ou l’association d’un antipsychotique atypique et d’un autre antipsychotique ne sont pas plus efficaces, et peuvent même être plus néfastes, que l’antipsychotique seul prescrit à la dose recommandée.

Contexte

Près de 1 % de la population canadienne est aux prises avec la schizophrénie ; en règle générale, l’âge au moment du diagnostic va de 16 à 30 ans. Les répercussions financières de la maladie au Canada s’élevaient à 6,85 milliards de dollars en 2004 selon les estimations.

Les antipsychotiques de nouvelle génération ou antipsychotiques atypiques sont d’usage courant dans le traitement de cette maladie. L’aripiprazole, la clozapine, l’olanzapine, la palipéridone, la quétiapine, la rispéridone et la ziprasidone sont les antipsychotiques atypiques présents sur le marché canadien. Les États-Unis ont autorisé la commercialisation de deux autres antipsychotiques atypiques : l’asénapine et l’ilopéridone. De plus en plus, ces médicaments sont prescrits à une dose supérieure à la dose recommandée habituellement. De même, le nombre de patients à qui l’on prescrit deux antipsychotiques en association a augmenté dans les dernières années.

En examinant les données probantes sur ce sujet, en formulant des recommandations sur l’utilisation optimale de ces médicaments et en offrant des outils d’intervention à l’appui de l’utilisation optimale, l’ACMTS met à la disposition des professionnels de la santé, des décideurs et des patients les ressources fondées sur des données probantes qui éclaireront leurs décisions dans ce domaine.

Rapports

Rapport sommaire

Rapports définitifs