Dernière mise à jour : octobre 1, 2021
Le Comité d’experts en examen sur les technologies de la santé (CEETS) est un organe consultatif de l’ACMTS créé en vue d’élaborer des conseils et/ou des recommandations en matière de technologies de la santé non médicamenteuses afin de renseigner un grand nombre d’intervenants au sein du système de soins de santé canadien.
Ce comité suit une approche factuelle et se sert d’un cadre de travail multicritères qui prend en compte la nature concluante et la qualité des données probantes et des renseignements économiques disponibles, les pratiques et les tendances d’utilisation actuelles en matière de ressources et d’autres éléments tels que la rétroaction des patients ainsi que les considérations pratiques, éthiques, environnementales et psychosociales.
Le Comité est composé de six membres principaux qui couvrent tous les sujets à examiner. Parfois selon le projet, des experts y seront nommés pour partager leur expertise à propos d’un sujet en particulier. Les membres principaux possèdent de l’expertise en médecine factuelle et/ou en évaluation critique et comprennent un président, une éthicienne, un économiste de la santé, un praticien en santé et un représentant du public (qui sera nommé prochainement). Ce dernier représentera les intérêts du public en général et possèdera de l’expérience ou manifestera de l’intérêt à l’égard des questions liées aux soins de santé.
Le Comité d’experts en examen sur les technologies de la santé rend compte au président-directeur général de l’ACMTS. Les membres du comité sont tenus de respecter les Lignes directrices sur les conflits d’intérêts et le code de conduite de l’ACMTS. Des honoraires leur sont versés en rétribution de leur préparation en vue des réunions et de leur présence à celles-ci.
Mandat (disponible en anglais seulement)
Processus du Comité (disponible en anglais seulement)
La Dre Leslie Anne Campbell est la première titulaire de la chaire de recherche sur les issues de santé mentale des enfants et des adolescents de la Famille Sobey, et est professeure agrégée au Département de santé communautaire et d’épidémiologie et à l’École de soins infirmiers de l’Université Dalhousie. Elle possède une formation clinique en soins infirmiers en santé mentale (B. Sc. Inf., Université de Toronto) et une formation de recherche en épidémiologie
(M. Sc.,Université Dalhousie)et en recherche sur les services de santé (Ph. D. interdisciplinaire, Université Dalhousie).
Dans ses recherches, Mme Campbell s’intéresse aux issues de santé mentale centrées sur le patient, à l’engagement des patients, au dépistage au sein de la population, aux modèles de simulation, à l’analyse de données secondaires et à l’évaluation des technologies de la santé. Elle travaille en étroite collaboration avec le Programme de santé mentale et toxicomanie du Centre de santé IWK afin de favoriser des issues optimales en matière de santé mentale des enfants et des adolescents par l’incorporation de la mesure des résultats centrés sur le patient à l’appui de processus cliniques, administratifs et de prise de décisions en matière de politiques factuels. Le travail de Mme Campbell a été subventionné par la Fondation IWK, la Fondation de la recherche en santé de la Nouvelle-Écosse et Research Nova Scotia, et les Instituts de recherche en santé du Canada.
Divulgation des conflits d’intérêts
Le Dr Brian Clarke est un cardiologue spécialisé en insuffisance cardiaque à Vancouver. Il est également professeur agrégé de médecine à la Division de cardiologie de l’hôpital St. Paul et à l’Université de la Colombie-Britannique.
Originaire de Terre-Neuve-et-Labrador, le Dr Clarke a fait ses études en médecine à l’Université Dalhousie, à Halifax, avant d’y effectuer des résidences en médecine interne et en cardiologie. Il a suivi une formation de surspécialité dans le domaine de l’insuffisance cardiaque et de la
transplantation cardiaque à l’Université Stanford. Le Dr Clarke est ensuite retourné à Halifax à titre de membre du personnel. En 2015, il a déménagé à Calgary; il a été le directeur de la transplantation cardiaque, le directeur médical du programme d’assistance circulatoire mécanique et le directeur du programme de formation postdoctorale sur l’insuffisance cardiaque à l’institut cardiovasculaire Libin et à l’Université de Calgary. Tout récemment, il a poursuivi sa migration vers l’ouest, s’établissant à Vancouver en 2021.
Le Dr Clarke est un chef de file dans les domaines de l’insuffisance cardiaque et de la transplantation cardiaque au Canada. Il s’est beaucoup impliqué auprès de la Société canadienne de cardiologie et a été conseiller politique principal pour la Société canadienne du sang, Santé Canada et l’Institut canadien d'information sur la santé sur les dossiers liés à la transplantation cardiaque au Canada. Le Dr Clarke participe à la formation médicale à l’échelon national auprès du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Dans ses travaux de recherche, il s’intéresse aux critères d’évaluation des systèmes de santé en ce qui concerne la transplantation cardiaque, l’assistance circulatoire mécanique et l’insuffisance cardiaque.
Divulgation des conflits d’intérêts
Louise Bird est une survivante du cancer du sein depuis 18 ans. Elle a reçu son premier diagnostic à l’âge de 37 ans.
Mme Bird habite en milieu rural en Saskatchewan et travaille dans le domaine de l’éducation. Elle est la coprésidente du Comité consultatif des patients et des familles de l’agence du cancer de la Saskatchewan
Le Dr Lawrence Mbuagbaw est chercheur scientifique en méthodologie dans les domaines de l’épidémiologie et de la biostatistique. Il a été formé à la Faculté de Médecine et des Sciences biomédicales (FMSB) au Cameroun (MD, 2005), l’Université hébraïque de Jérusalem (M. Ph. 2009) et à l’Université McMaster (Ph. D. en Méthodologie de recherche en santé, 2014). Il est professeur adjoint à l’Université McMaster où il donne des cours en biostatistique et essais randomisés.
Il est aussi chercheur scientifique en méthodologie à l’Institut de recherche du St Joseph’s Healthcare Hamilton (SJHH) où il apporte du soutien en méthodologie et en statistiques aux autres chercheurs. Il est l’investigateur principal de nombreux projets de recherche couvrant une grande variété de modèles de recherche, y compris des essais randomisés, des études à méthodes mixtes et des études qualitatives. Il est l’auteur de plus de 140 publications évaluées par des pairs et de rapports techniques pour des institutions nationales et internationales. Ses intérêts de recherche sont les maladies infectieuses, la santé maternelle et infantile, la santé mobile (mHealth), le renforcement des systèmes de santé et l’intersection entre ces domaines.
Lawrence a siégé à divers comités, dont le Groupe de développement de lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé où il travaillé sur la malaria, le VIH et la tuberculose; G-I-N‒Guidelines International Network Africa et le réseau Cochrane africain; le Ontario HIV Treatment Network Cohort Study; le ACCHO‒African and Caribbean Council on HIV/AIDS in Ontario; le Réseau canadien pour les essais VIH des Instituts de recherche en santé du Canada; et la Adherence Expert Review Panel of the Bill & Melinda Gates Foundation.
Divulgation des conflits d’intérêts
Lynette Reid, titulaire d’un doctorat, est professeure agrégée au département de bioéthique de la faculté de médecine à l’Université Dalhousie. À ce poste, elle dirige, de concert avec des collègues, la révision de l’ensemble des éléments du programme d’études et la conception et la mise en œuvre du module de compétences professionnelles interdisciplinaires de deux ans.
Ses activités de recherche sont à la croisée de la santé publique, de la conception de systèmes de santé et de la pratique médicale. À l’heure actuelle, elle se consacre à un projet de livre sur les questions éthiques et philosophiques relatives au dépistage du cancer; récemment, elle a dirigé la publication d’un numéro spécial sur les enjeux normatifs rattachés à « l’accès préférentiel » dans le système de soins de santé canadien.
Divulgation des conflits d’intérêts
Économiste de formation (titulaire d’un doctorat en économie de l’Université Concordia à Montréal), Jean-Éric Tarride est un professeur agrégé au département des méthodes, des preuves et de l’incidence de la recherche en santé et au département de l’économie à l’Université McMaster. Il dirige le Centre for Health Economics and Policy Analysis (CHEPA) à cette université et il codirige le Program for Assessment of Technology in Health (PATH) à l’institut de recherche rattaché au St. Joseph’s Healthcare à Hamilton.
Dans ses activités de recherche, il se penche principalement sur la méthodologie de l’évaluation économique des technologies et des programmes de santé et sur le traitement de l’incertitude. Il est l’auteur de plus de 120 articles revus par des pairs sur l’évaluation économique de programmes de santé et il a collaboré avec des cliniciens et des chercheurs à titre de directeur du volet économique à plus de 70 projets subventionnés sélectionnés par concours.
Depuis au moins dix ans qu’il exerce à PATH et à l’Université McMaster, il a conçu et mené des essais pragmatiques pour renseigner le Comité consultatif ontarien des technologies de la santé et le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario sur le remboursement et la diffusion de technologies médicales en Ontario. Le ministère lui a d’ailleurs accordé une bourse de carrière en recherche quinquennale (2007-2011) pour sa contribution à la recherche sur les services de santé en Ontario. Il est actif dans les domaines de l’enseignement supérieur et de l’éducation professionnelle où il offre des cours d’introduction ou de perfectionnement en gestion des technologies de la santé et sur la modélisation analytique décisionnelle avancée.
Outre son expertise scientifique, il possède une expérience de plus de dix ans dans l’industrie pharmaceutique où il a œuvré à titre notamment de directeur de l’économie de la santé et du remboursement chez AstraZeneca (juillet 2012 à aout 2014) et de cadre supérieur à l’analyse de résultats pour le compte de Pfizer Canada (2001 à 2005). Il est membre du groupe d’orientation économique au Programme pancanadien d’évaluation des anticancéreux (PPEA) de l’ACMTS.
Divulgation des conflits d’intérêts
Le Dr Sandor Demeter obtient son baccalauréat en sciences en 1986 et son doctorat en médecine en 1989 à l’Université de la Saskatchewan; il termine sa maitrise en sciences de la santé spécialisée en santé communautaire et en épidémiologie en 1993 à l’Université de Toronto et devient associé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en médecine communautaire et en santé publique en 1994; il termine sa spécialité de médecine nucléaire
(FRCPC) en 2002 et obtient une maitrise en sciences à l’Université de l’Alberta en 2004 et une maitrise en radioprotection à l’Institut des technologies de l’Illinois à Chicago en 2016. Pendant dix ans, il œuvre dans le domaine de la santé publique et, durant plus d’une dizaine d’années, dans le domaine de la médecine nucléaire clinique. Il occupe de nombreux postes de direction en médecine et des postes administratifs universitaires. En ce moment, il exerce les fonctions de médecin spécialiste au service de médecine nucléaire du Centre des sciences de la santé à Winnipeg. Il est également professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Université du Manitoba et professeur associé au département de physique à l’Université de Winnipeg. Il est membre de la Commission canadienne de sûreté nucléaire et d’un comité de la Commission internationale de radioprotection (CIRP). Ses activités de recherche sont axées principalement sur les aspects de santé publique du rayonnement ionisant et sur les politiques ayant trait à l’évaluation des technologies de la santé et à l’économie de la santé.