De nouveaux anticoagulants oraux dans la prévention des événements thromboemboliques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire

Depuis de nombreuses années, la warfarine a constitué la pièce maîtresse de l'anticoagulothérapie orale. De nos jours, des nouveaux anticoagulants oraux sont utilisés dans la prévention de l'accident vasculaire cérébral (AVC) et d'autres événements thromboemboliques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire. Notre projet a porté sur les nouveaux anticoagulants oraux dabigatran (Pradax), rivaroxaban (Xarelto) et apixaban (Eliquis).

Projets connexes

• Traitements antithrombotiques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire : une prolongation de ce projet qui comprendra les antiagrégants plaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique (AAS) et clopidogrel.
• Gestion optimale de la warfarine dans la prévention d'événements thromboemboliques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire : La warfarine s'avère sûre et efficace dans la prévention de l'AVC et d'autres complications chez le patient atteint de fibrillation auriculaire, mais on peut encore améliorer la gestion de cette thérapie.

Outils

Vous pouvez consulter les outils que nous avons préparés pour notre projet le plus récent, Traitements antithrombotiques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire.

Messages clés

L'étude du sujet par l'ACMTS se conclut par les messages clés que voici :

• La warfarine est le traitement de première intention recommandée pour la prévention de l'AVC chez le patient atteint de fibrillation auriculaire.
  • La warfarine est un traitement de première intention sûre, efficace et rentable.
  • Pour de nombreux patients sous warfarine, ce traitement est efficace. Pour ces patients, aucune donnée probante ne préconise un changement de thérapie.
• De nouveaux anticoagulants oraux sont une option de deuxième intention pour certains patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire chez qui la warfarine n'est pas efficace.
  • Bien que ces nouveaux médicaments soient aussi efficaces que la warfarine pour la prévention de l'AVC, ils sont plus coûteux et il y a peu de données sur leur innocuité à long terme.
• Si un nouvel anticoagulant est prescrit, le patient doit être surveillé.
  • Des évaluations régulières de l'adhésion au traitement, de la fonction rénale, des interactions médicamenteuses et du risque de saignement sont nécessaires.
  • En cas de saignement, il n'y a pas d'antidote ou de stratégie de prise en charge démontrée.

Le Comité canadien d'expertise sur les médicaments (CCEM) a fourni des conseils dans le cadre de ce projet.

La rétroaction des intervenants a été prise en compte à des étapes spécifiques de ce projet.

En examinant les données probantes et en élaborant des recommandations, l'ACMTS fournit aux professionnels de la santé, aux décideurs et aux patients les ressources factuelles dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées.