La prophylaxie antivirale par le ténofovir chez le patient ayant des antécédents d’hépatite B recevant un traitement anticancéreux

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Examen rapide
Numéro de projet :
RC1448-000
Effective finish date:

Question

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la prophylaxie antivirale par le ténofovir chez les patients ayant des antécédents d'hépatite B recevant un traitement anticancéreux?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la prophylaxie antivirale par le ténofovir chez les patients ayant des antécédents d'hépatite B recevant un traitement anticancéreux?

Messages clés

  • Un essai clinique randomisé et deux études de cohorte rétrospectives n'ont trouvé aucune différence significative entre le ténofovir et l'entécavir dans la prévention de la réactivation du virus de l'hépatite B (VHB) chez les patients ayant un résultat positif au dépistage des antigènes de surface ou des anticorps contre la nucléocapside du virus recevant une chimiothérapie ou un traitement immunosuppresseur. Il n'y a pas non plus de différence significative entre les médicaments pour ce qui est de la fonction rénale ou des effets secondaires.
  • Dans le cadre d'un essai clinique randomisé, aucun patient du groupe recevant une prophylaxie par le ténofovir n'a connu de réactivation du VHB, comparativement à 10,7% des patients du groupe d'observation. Cependant, la différence n'atteint pas le seuil de signification statistique, probablement en raison de la petite taille de l'échantillon. Il n'y a pas non plus de différence significative entre les groupes pour ce qui est de la fonction rénale, de la fonction hépatique ou des effets secondaires.
  • Les huit lignes directrices retenues recommandent fortement le recours au ténofovir ou à l'entécavir dans la prophylaxie antivirale chez tous les patients présentant un risque élevé de réactivation du VHB (présence d'antigènes de surface ou d'anticorps contre la nucléocapside du virus) durant une chimiothérapie ou un traitement immunosuppresseur.