La toxine botulinique intravésicale dans le traitement de troubles de la vessie non neurogène chez l'adulte : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC0972-000

Question


  1. Quelle est l’efficacité clinique de la toxine botulinique en injection intravésicale dans le traitement de troubles de la vessie non neurogène chez l’adulte?

  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la toxine botulinique en injection intravésicale dans le traitement de troubles de la vessie non neurogène chez l’adulte?

  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la toxine botulinique en injection intravésicale dans le traitement de troubles de la vessie non neurogène chez l’adulte?


Messages clés

Quatre revues systématiques et trois essais cliniques comparatifs randomisés de grande qualité constatent que l’onabotulinumtoxinA (onabotA) intravésicale atténue les symptômes de la vessie hyperactive et de la cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse comparativement au placébo (comparaison directe) ou à des anticholinergiques (comparaisons indirectes/analyses en réseau). Par comparaison avec le placébo, l’onabotA peut entrainer plus d’évènements indésirables, notamment des infections urinaires et de la rétention urinaire chez les patients aux prises avec une vessie hyperactive, mais pas chez les patients atteints du syndrome de la vessie douloureuse. Selon une étude des couts étatsunienne, les couts et l’efficacité sont semblables pour l’onabotA à raison de 100 U et la médication anticholinergique après six mois de traitement de la vessie hyperactive. Deux études des couts européennes couvrant un horizon temporel allant jusqu’à 10 ans concluent que l’onabotA à raison de 100 U est plus rentable que les soins de soutien optimaux dans le traitement de la vessie hyperactive. L’Association des urologues du Canada et l’American Urological Association offrent des recommandations ou des énoncés non directifs préconisant l’onabotA à raison de 100 U en traitement de troisième intention de la vessie hyperactive chez les patients réfractaires au traitement conservateur et à la pharmacothérapie (sur la foi de données probantes de qualité modérée à excellente) et dans le traitement du syndrome de la vessie douloureuse chez les patients réfractaires aux autres traitements (sur la foi de données probantes de faible qualité). Nous n’avons pas recensé de données probantes sur l’efficacité comparative de la toxine botulinique dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne et sur son rapport cout/efficacité dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne ou du syndrome de la vessie douloureuse.