Le rituximab comme traitement d’entretien de la polyarthrite rhumatoïde

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Numéro de projet :
HO0002-000 - HE0021-000

Ce projet a fait la revue des données probantes au sujet de l’administration de séries de traitement au rituximab à intervalles réguliers ou à intervalles prolongés irréguliers afin de prévenir les rechutes ou les poussées chez les patients qui ont initialement bien répondu au rituximab.

Contexte

Le rituximab (Rituxan) est un médicament qui provoque la diminution du nombre de lymphocytes B en se liant à l’antigène transmembranaire CD20. En association au méthotrexate, il est indiqué « pour soulager les signes et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde évolutive modérée ou grave chez les adultes ayant montré une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements par des inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF) »1. La posologie recommandée de RITUXAN est de 1000 mg par perfusion intraveineuse, suivie d’une deuxième perfusion intraveineuse de 1000 mg, deux semaines plus tard. Le besoin de traitements supplémentaires doit être évalué 24 semaines après le dernier traitement selon l’activité résiduelle de la maladie1.

En 2007, le Programme commun d’évaluation des médicaments de l’ACMTS a évalué le rituximab dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérée à grave. Le comité d’experts a recommandé « que le rituximab, prescrit avec le méthotrexate, soit inscrit sur la liste des médicaments couverts dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active grave de l’adulte en cas d’échec d’une cure appropriée d’un anti-TNF »2. Le comité d’experts en médicaments avait noté que les données probantes au sujet de l’efficacité et de l’innocuité de doses répétées de rituximab n’étaient pas suffisantes. Le second traitement n’a été recommandé que chez les patients ayant obtenu une réponse au traitement initial et ayant subi une diminution de l’effet, et seulement après un intervalle de six mois suivant la dose précédente2. Par conséquent, la recommandation restreignait la population de patients à ceux souffrant d’une maladie grave et le second traitement n’était recommandé qu’aux patients ayant eu une réponse initiale au rituximab et ayant par la suite connu une rechute ou une poussée de leurs symptômes.