L'examen pathologique systématique après le retrait d'un dispositif intra-utérin et après l'interruption volontaire d'une grossesse : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

Messages clés

Une étude non randomisée comportant plusieurs limites importantes laisse croire que les chirurgiens comme les anatomopathologistes ont du mal à prédire les résultats anormaux après l’IVG à moins de six semaines de gestation. On note une faible concordance entre les examens faits par les deux types de professionnels.Une directive clinique fondée sur des données probantes publiée par la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada recommande fortement l’examen histopathologique des produits de conception en cas de soupçon de néoplasie trophoblastique gestationnelle ou de grossesse ectopique. Il s’agit toutefois d’une recommandation générale; la directive ne dit rien sur l’IVG non liée à des anomalies ftales ou à des inquiétudes médicales, soit les cas qui nous intéressent ici. Un ensemble de lignes directrices de la Fédération nationale de l’avortement précise qu’il n’est pas nécessaire de faire un examen pathologique du contenu utérin évacué.Nous n’avons repéré aucune donnée probante portant sur l’utilité clinique de l’examen pathologique systématique après le retrait d’un DIU ou sur le rapport cout/efficacité de l’examen pathologique systématique après le retrait d’un DIU ou après l’IVG, ni aucun ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes concernant l’examen pathologique systématique après le retrait d’un DIU.