L'imiquimod dans le traitement du carcinome basocellulaire ou du carcinome épidermoïde : efficacité clinique et rapport cout/efficacité

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC0918-000

Question


  1. Quelle est l’efficacité clinique de l’imiquimod dans le traitement du carcinome basocellulaire ou du carcinome épidermoïde?

  2. Quel est le rapport cout/efficacité de l’imiquimod dans le traitement du carcinome basocellulaire ou du carcinome épidermoïde?


Messages clés

Une métaanalyse comparant l’imiquimod, la thérapie photodynamique, l’ablation chirurgicale, la cryothérapie, la radiothérapie, le fluorouracil et le placébo chez des patients présentant un carcinome basocellulaire, un carcinome épidermoïde ou la maladie de Bowen (carcinome épidermoïde in situ) démontre que l’ablation chirurgicale est la meilleure option pour obtenir l’éradication complète des lésions; suivent dans l’ordre l’imiquimod, la cryothérapie, la thérapie photodynamique, le fluorouracil et le placébo; sous l’angle de la probabilité cumulée de récurrence, l’option la plus favorable est encore l’ablation chirurgicale; viennent ensuite dans l’ordre la radiothérapie, le fluorouracil, l’imiquimod, la cryothérapie et la thérapie photodynamique. Pour ce qui est des incidents indésirables, le placébo et la cryothérapie sont les meilleures options (probabilité moindre d’occurrence d’incidents indésirables), suivies, dans l’ordre, par l’ablation chirurgicale, le fluorouracil et l’imiquimod. Un essai clinique comparatif randomisé (ECR) démontre que le taux de réussite dans le traitement du carcinome basocellulaire (pas d’échec du traitement initial ni de récurrence) au cours du suivi allant jusqu’à cinq ans est plus élevé avec l’ablation chirurgicale qu’avec l’imiquimod. Un ECR illustre que, dans le traitement du carcinome basocellulaire superficiel, l’imiquimod procure une plus longue survie sans tumeur que la thérapie photodynamique dans une période allant jusqu’à trois ans.D’après une étude néerlandaise qui se fonde sur des résultats obtenus au terme d’un suivi d’un an, l’imiquimod et le fluorouracil ont un rapport cout/efficacité plus avantageux que celui de la thérapie photodynamique à l’aide de l’aminolévulinate de méthyle dans le traitement du carcinome basocellulaire superficiel.Il y a lieu de tenir compte des limites des études (disparité des études sur les plans de la population, de la durée de suivi et du type de lésions) dans l’interprétation des constatations.