Messages clés
Des données probantes démontrent que les tests pour le virus du papillome humain (VPH) par échantillon autoprélevé peuvent atteindre une exactitude diagnostique similaire aux tests du VPH où l’échantillon est prélevé par le clinicien des tests pour le VPH par échantillon avec certaines combinaisons de tests du VPH et des dispositifs d’échantillonnage pour la détection de la CIN2 (néoplasie cervicale intraépithéliale) ou des diagnostics graves. Par exemple, les tests GP5 +/6 + PCR VPH basés sur des échantillons du col de l’utérus obtenus avec brosses ou lavage ont des sensibilités et des spécificités similaires aux tests du VPH où l’échantillon est prélevé par le clinicien. Les tests pour le VPH fondés sur des analyses à production de signal, y compris Hybrid Capture (HC2), l’un des tests pour le VPH les plus largement utilisés, sont moins sensibles et moins spécifiques avec des échantillons autoprélevés. Certaines études démontrent une concordance de passable à forte entre les tests pour le VPH par autoprélèvement et ceux où le prélèvement est fait par le clinicien. Cependant, les tests par autoprélèvement pour le VPH sont moins sensibles et spécifiques que la cytologie au seuil d’ASCUS (cellules malpighiennes atypiques de signification indéterminée) ou dysplasie plus grave.Les avantages des tests pour le VPH par échantillon autoprélevé comprennent une meilleure acceptation par les bénéficiaires des programmes de dépistage de routine. Les tests de VPH par échantillon autoprélevé ont détecté plus de cas avec les résultats du CIN2 ou plus grave que la cytologie ou les tests du VPH où l’échantillon est prélevé par le clinicien conjointement à la cytologie.Les limites de cet examen rapide comprennent l’hétérogénéité considérable entre les études, le fait que relativement peu d’études existent sur la concordance entre les tests pour le VPH par autoprélèvement et ceux où le prélèvement est fait par le clinicien, et l’applicabilité des preuves existantes pour les populations vaccinées.