En Bref : Examen de la buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes

RC1092-000

Messages clés

  • Aucun schéma clair n’a émergé suggérant qu’une formulation de buprénorphine était supérieure à une autre dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes (TCO).
  • Aucune des études incluses à l’examen n’a rapporté de différences statistiquement significatives dans les profils d’innocuité des différentes formulations de buprénorphine.
  • L’une des deux évaluations économiques américaines recensées indique que, chez les patients à l’état stable, le traitement des TCO par la buprénorphine implantable combinée avec une thérapie psychosociale offre un bénéfice rentable par comparaison avec la buprénorphine générique associée à une thérapie psychosociale. Tandis que l’autre évaluation constate que la buprénorphine implantable ne procure pas de bénéfice rentable comparativement à l’association buprénorphine-naloxone générique, les deux médicaments combinés avec une thérapie psychosociale. D’autres études canadiennes sont nécessaires pour évaluer le rapport cout/efficacité comparatif de diverses préparations de buprénorphine.
  • On a relevé deux lignes directrices fondées sur des données probantes. Une ligne directrice fondée sur des données probantes présente une forte recommandation de l’utilisation de la buprénorphine-naloxone comme traitement de première intention dans le traitement des TCO. La deuxième ligne directrice recommande fortement d’offrir de la buprénorphine-naloxone ou de la méthadone dans le traitement des TCO.
  • On a noté un degré élevé d’incertitude dans les résultats mis en évidence en raison des limites dans les études incluses. Il faut davantage de recherches de haute qualité sur l’efficacité clinique comparative des formulations de buprénorphine pour les TOC afin de réduire cette incertitude.