Dernière mise à jour : 05 février 2016
Vous savez qu’on utilise la warfarine depuis plus de 60 ans pour la prévention des caillots de sang et que son efficacité n’est plus à démontrer. Vous savez probablement aussi que le traitement par la warfarine peut poser un défi, car il exige des restrictions alimentaires, la prise en compte d’interactions médicamenteuses et la mesure régulière du RIN.
Quelle est donc la meilleure façon de gérer le traitement par la warfarine? La gestion doit-elle être assurée par le médecin de famille ou par une clinique d’anticoagulation spécialisée? Le patient doit-il faire les analyses et assurer la gestion lui-même? Si vous croyez connaitre les réponses à ces questions, vous pourriez être surpris.
Selon les meilleures données probantes disponibles, il ne semblerait pas y avoir beaucoup de différence entre les divers modèles de soins pour ce qui est du devenir des patients. Pour de plus amples renseignements, consultez les recommandations de l’ACMTS (document en anglais seulement).
Ce qui importe, c’est de mettre en place un plan de soins structuré.
Vous est-il arrivé souvent de déterminer la dose de warfarine « au pif » parce que vous n’aviez pas à portée de la main un nomogramme validé? Vous est-il déjà arrivé de ne pas mesurer le RIN pendant des mois chez un patient? Se peut-il qu’un patient ne reçoive pas l’éducation nécessaire parce que chaque membre de l’équipe soignante pense que quelqu’un d’autre va s’en occuper? Les patients peuvent être victimes de ratées du système, mais un plan de soins structuré peut leur porter secours.