L'implantation valvulaire aortique par cathéter dans le traitement de la sténose aortique : examen qualitatif rapide

Messages clés

Avant de décider de subir une implantation valvulaire aortique par cathéter (IVAC), les patients réfléchissent à l’incidence de leurs symptômes sur leur vie quotidienne. Ils s’attendent à ce que l’IVAC prolonge leur vie et leur permette de reprendre les activités qui donnent un sens à celle-ci. Ils basent leur décision sur leurs expériences antérieures des soins de santé et celles de leurs proches, et sur l’amélioration de la santé entrainée par les interventions. Bien que certains préfèrent prendre leur décision seuls, de nombreux patients font appel à leurs proches et à leurs enfants adultes. La confiance en leur médecin aide les patients à se sentir à l’aise dans le processus décisionnel et dans leur choix, et réduit les inquiétudes quant aux risques.Subir une IVAC peut être logistiquement difficile pour les patients s’ils doivent se rendre à un centre spécialisé situé en zone urbaine. Il est important pour les patients qu’un aidant puisse être là pour eux à leur congé et durant leur rétablissement.Les patients qui se sont vite rétablis et ont vu une diminution rapide de leurs symptômes disent ressentir un « nouveau souffle de vie » après l’IVAC. En revanche, l'expérience de l’IVAC n'est pas à la hauteur des attentes des patients ayant eu une hospitalisation prolongée ou dont les symptômes sont restés les mêmes ou diminuent lentement. Une des principales déceptions vécues par ces patients est le fait qu’après l’IVAC, l’incidence des comorbidités sur la santé et la vie est devenue plus évidente.D’après des renseignements limités sur le point de vue des fournisseurs de soins de santé, les médecins semblent apprécier l’IVAC en raison de son court temps de rétablissement, mais ont des réserves quant au recours à cette intervention chez de jeunes patients vu l’absence de données à long terme sur la durabilité des valvules.