L'oxygénothérapie à haut débit comme assistance respiratoire : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1066-000

Question

  1. Quelle est l’efficacité clinique de l’oxygénothérapie à haut débit à l’hôpital et durant le transport à un hôpital?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de l’oxygénothérapie à haut débit à l’hôpital et durant le transport à un hôpital?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’oxygénothérapie à haut débit à l’hôpital et durant le transport vers un hôpital?

Messages clés

Un bon nombre d’études examinent l’oxygénothérapie à haut débit (OTHD) qui fournit de l’oxygène chauffé et humidifié par canule nasale à un fort débit. Les données probantes laissent entrevoir que l’OTHD, de préférence à l’oxygénothérapie habituelle ou à la ventilation non effractive, peut permettre d’éviter l’intubation, mais les constats ne sont pas uniformes.Les données probantes ne disent pas que l’OTHD fait mieux que l’oxygénothérapie habituelle ou que la ventilation non effractive pour ce qui est de la durée de l’hospitalisation ou des paramètres de l’oxygénation. Le bienêtre du patient n’est pas étudié systématiquement, mais l’OTHD semble l’améliorer. Aucune des études retenues n’évalue l’intervention durant le transport à l’hôpital, et les études qui portent sur des populations autres que les nouveau-nés sont limitées en nombre et en qualité.L’oxygénothérapie à haut débit pourrait être moins couteuse et plus efficace pour éviter l’intubation; toutefois, cette constatation ressort d’une seule analyse cout/efficacité provenant du Royaume-Uni.Nous n’avons pas repéré de lignes directrices pertinentes fondées sur des données probantes au sujet de l’oxygénothérapie à haut débit. Les études systématiques recensées comportent un faible risque de biais en général, mais les essais cliniques sont plus disparates. Le principal risque de biais dans les essais cliniques tient à la petite taille des effectifs, à l’imprécision des principaux critères d’évaluation et à l’absence d’insu.