Messages clés
Nous avons répertorié trois revues systématiques et une étude comparative non randomisée portant sur les questions de recherche, et les résultats sont variables.Une revue systématique de qualité limitée donne à penser que, comparativement à la liste d’attente, intervention témoin, l’entrainement à la pleine conscience améliore dans une mesure significative l’acceptation de la douleur et les scores de dépression pour les patients affligés de douleurs chroniques (lombalgie, fibromyalgie, céphalée de tension, douleur générale chronique), mais n’atténue pas de manière significative l’intensité de la douleur et l’anxiété, ni n’améliore la qualité de vie. La recherche devra se poursuivre avant que l’on puisse en arriver à des conclusions définitives. Les résultats des deux autres revues systématiques et de l’étude non randomisée, de qualité faible à moyenne, indiquent que le yoga est significativement plus efficace que l’absence de traitement dans la maitrise de la douleur chronique non cancéreuse. Les revues systématiques constatent que, chez des femmes aux prises avec une dysménorrhée primaire, le yoga réduit dans une proportion significative l’intensité de la douleur et la souffrance psychologique et accroit la vitalité en général (activités courantes, socialisation, absentéisme) comparativement à l’intervention témoin. L’étude non randomisée rapporte que, chez des patients atteints de lombalgie chronique, le yoga réduit significativement l’intensité de la douleur dorsale et accroit la souplesse du dos et des paramètres physiologiques (p. ex., sérotonine sérique) comparativement à l’absence de traitement. Nous n’avons pas relevé de sources de données probantes sur le rapport cout/efficacité de l’entrainement à la pleine conscience ou du yoga dans la maitrise de la douleur chronique non cancéreuse chez l’adulte.