Le propranolol dans la prise en charge thérapeutique du trouble de stress posttraumatique : efficacité clinique

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1254-000

Question

  1. Quelle est l’efficacité clinique du propranolol administré avant la réactivation du souvenir traumatique dans la prise en charge thérapeutique du trouble de stress posttraumatique?
  2. Quelle est l’efficacité clinique du propranolol dans la prévention du trouble de stress posttraumatique ou du trouble de stress aigu?

Messages clés

L’examen rapide porte sur quatre revues systématiques, qui résument neuf études originales pertinentes, trois essais comparatifs randomisés et une étude non randomisée examinant l’efficacité clinique du propranolol dans le traitement et la prévention du trouble de stress posttraumatique (TSPT).

Selon les constatations des études retenues, le propranolol administré avant la réactivation du souvenir traumatique diminue l’intensité des symptômes du TSPT, atténue la réaction physiologique (p. ex., fréquence cardiaque, conduction cutanée, pression artérielle) et améliore la performance cognitive. Bien que les études en arrivent pour la plupart à des constats semblables, l’une d’elles ne détecte pas de différence significative entre le propranolol et le placébo pour ce qui est de la gravité des symptômes du TSPT.

Comme mesure préventive à la suite d’un traumatisme, le propranolol ne réduit pas notablement le risque de TSPT ou de syndrome de stress aigu subséquent comparativement au placébo ou à l’absence de traitement. En outre, le propranolol n’atténue pas toujours l’intensité des symptômes du TSPT, par rapport au placébo ou à l’absence de traitement.

Quelle que soit l’indication, les personnes traitées par le propranolol subissent les mêmes effets secondaires que ceux qui ont reçu un placébo, lorsque les évènements indésirables sont rapportés; toutefois, les études retenues ne sont pas conçues pour examiner en profondeur les effets néfastes du propranolol, et ces constatations sont indéterminées.

Les constats résumés dans le rapport d’examen rapide sont éminemment incertains en raison des limites méthodologiques des études examinées (p. ex., absence de données de suivi à long terme, pertinence clinique incertaine). Il convient de tenir compte de ces limites dans l’interprétation des constatations du rapport.