L’autotest rapide du VIH

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Analyse prospective
Sous-type de projet :
Rapport sur une technologie de la santé émergente
Numéro de projet :
EH0118-000
Effective finish date:

Messages clés

  • De nos jours, la plupart des personnes au Canada reconnaissent que l’utilisation d’autotests de dépistage est une façon de réduire la propagation des infections. Les autotests du VIH, depuis peu offerts au Canada, font partie d’une stratégie de dépistage du VIH, en complément des tests déjà offerts en milieu médical ou extrahospitalier. La trousse d’autotest s’utilise à domicile, par une personne seule ou en présence d’une autre personne. Cette façon de faire pourrait aider à lever les obstacles au diagnostic du VIH et, pour le Canada, à atteindre ses engagements à endiguer l’épidémie de VIH/sida d’ici 2030.
  • L’OMS recommande l’autodépistage du VIH, une méthode adoptée dans bon nombre de pays partout dans le monde. L’autotest du VIH-1 et du VIH-2 INSTI est le premier offert au Canada. Il vient en trousse à usage unique et détecte les anticorps de ces VIH à l’aide d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt. Chez 50 % des personnes, le test détecte l’infection à VIH environ 22 jours après l’exposition au virus et, chez 99 % des personnes, il détecte l’infection 12 semaines (3 mois) après sa contraction.
  • Comme l’autotest du VIH-1 et du VIH-2 INSTI sert uniquement à détecter le virus, une confirmation par analyse en laboratoire est nécessaire en cas de résultat positif. Si le résultat est négatif, aucune autre mesure n’est nécessaire, à moins qu’il y ait eu un risque d’exposition au VIH au cours des trois mois précédents. Dans ce cas, la personne devrait procéder à un autre autotest plus tard ou faire faire une analyse en laboratoire pour détecter une infection plus rapidement après l’exposition possible.
  • Bien qu’il ait été établi que les autotests INSTI et les analyses classiques en laboratoire soient comparables, l’usage en contexte réel au Canada correspond à un taux plus élevé que celui attendu de résultats invalides (c.-à-d. que le test ne donne pas de résultat et qu’il faut en faire un autre). Parmi les solutions à ce problème, on a proposé d’améliorer le contenu, le format et la communication des consignes et d’autres ressources aux personnes qui font un test.
  • Ce rapport présente de l’information au sujet de l’utilisation d’autotests du VIH-1 et du VIH-2 INSTI au Canada. Il fait aussi état des facteurs à prendre en compte dans la mise en œuvre d’un programme d’autodépistage du VIH, notamment le cout, le soutien aux personnes qui font le test et l’accès au test pour les groupes qui, depuis longtemps, affichent des taux de dépistage inférieurs aux autres.