Traitements antithrombotiques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Numéro de projet :
TR0003-000

L'ACMTS a examiné la prise en charge optimale de la warfarine et l'usage de nouveaux anticoagulants oraux chez le patient atteint de fibrillation auriculaire. Le projet intitulé « Traitements antithrombotiques chez le patient atteint de fibrillation auriculaire » était une extension de l'examen précédent sur les nouveaux anticoagulants oraux et a évalué tous les médicaments antithrombotiques en usage courant pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire dont :

  • Les antiplaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique (AAS) et le clopidogel
  • Les anticoagulants tels que la warfarine, le dabigatran, le rivaroxaban et l'apixaban.

Outils

L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) a mis au point les outils suivants dans le but de favoriser la mise en pratique réelle de ses recommandations. L'ACMTS peut les adapter selon les besoins particuliers des intervenants et ainsi en rehausser l'utilité pour divers groupes. Communiquez avec nous si vous souhaitez notre aide dans l'adaptation des outils en fonction de vos besoins précis en tant que professionnel de la santé, responsable de politiques ou consommateur. 

Messages clés

L'enquête réalisée par l'ACTMS se conclut par plusieurs messages clés que voici :

  • La warfarine est recommandée dans le cadre d'un traitement de première intention pour la prévention des AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire 
    • La warfarine constitue un choix de traitement de première intention éprouvé, sûr, efficace et économique.
    • Plusieurs patients sous warfarine répondent bien au traitement. Chez ces patients, aucune donnée ne permet d'appuyer la décision de changer leur traitement.
  • Les nouveaux anticoagulants oraux constituent une option de deuxième intention destinée à certains patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui répondent mal au traitement à la warfarine.
    • Bien qu'aussi efficaces que la warfarine dans la prévention des AVC, les nouveaux médicaments sont plus dispendieux et on en sait peu sur leur innocuité à long terme.
  • Si un nouvel anticoagulant oral est prescrit, le patient doit être surveillé.
    • Il est nécessaire d'évaluer régulièrement le respect du traitement, les fonctions rénales, les interactions médicamenteuses et les saignements.
    • En cas de saignement, il n'existe aucun antidote ou protocole de prise en charge.
  • Les anticoagulants devraient être préférés aux antiplaquettaires pour les personnes chez qui leur usage ne pose pas de problème.

Le Comité canadien d'expertise sur les médicaments (CCEM) a fourni des conseils dans le cadre de ce projet.

La rétroaction des intervenants a été prise en compte à des étapes spécifiques de ce projet.

En examinant les données probantes et en élaborant des recommandations, l'ACMTS fournit aux professionnels de la santé, aux décideurs et aux patients les ressources factuelles dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées.