En Bref : La mésalamine dans le traitement de la maladie de Crohn

RC1445-000

Messages clés

La mésalamine à forte dose semble plus susceptible que le placébo d’induire une rémission de la maladie de Crohn active légère ou modérée. Il n’y a toutefois pas de différence significative entre la mésalamine à faible dose et le placébo quant à l’induction d’une rémission.

Des corticostéroïdes (sans autre précision) semblent plus susceptibles que la mésalamine d’induire une rémission de la maladie de Crohn active légère ou modérée.

On ne peut établir clairement si le budésonide (un corticostéroïde) est plus susceptible que la mésalamine d’induire une rémission de la maladie de Crohn active légère ou modérée.

L’ACMTS a trouvé une métaanalyse en réseau et un essai clinique randomisé comparant le budésonide et la mésalamine. Selon la métaanalyse en réseau, le budésonide à forte dose serait plus efficace que la mésalamine à faible dose pour induire une rémission. Cependant, on n’observe aucune différence entre le budésonide et la mésalamine à des doses comparables (faibles ou élevées) ou entre la mésalamine à forte dose et le budésonide à faible dose. L’essai clinique randomisé ne révèle aucune différence entre le budésonide et la mésalamine quant à l’induction d’une rémission.

Nous n’avons pas recensé d’études comparant l’efficacité de la mésalamine à celle d’immunosuppresseurs dans le traitement de la maladie de Crohn active.

Nous n’avons pas recensé d’études portant sur l’efficacité de la mésalamine dans le traitement de la maladie de Crohn active grave.